Discussion:
Bon Voyage!!!
(too old to reply)
r***@aol.com
2007-05-16 21:07:33 UTC
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I just wanted to let all of my friends and adversaries alike know that
I am leaving for Scotland tomorrow for a few weeks, so I won't be
posting for a while. Karen and Sunny are going to have be the bulwark
against all you right-wing nutters in my absence!!!.

My wife and I will be visiting my Sister who is in a nursing home in
Glasgow, and we are also going to be visiting family in Edinburgh. I
have not been back home to Scotland in a few years, but I am not
looking forward to the long airplane flight or the trek through
theairport. My wife has already called ahead and arranged both a
wheelchair and an oxygen mask for me upon my arrival there.

I celebrated my 71st Birthday earlier this years and I can tell you
folks one thing is for sure,the old man ain't what he used to be!!!.

Anyway, keep your eye on Harper for me while I am gone!!!.

Robert James (Auld Bob) Peffers
nowhere
2007-05-16 22:59:07 UTC
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Enfin !!
Post by r***@aol.com
I just wanted to let all of my friends and adversaries alike know that
I am leaving for Scotland tomorrow for a few weeks, so I won't be
posting for a while. Karen and Sunny are going to have be the bulwark
against all you right-wing nutters in my absence!!!.
My wife and I will be visiting my Sister who is in a nursing home in
Glasgow, and we are also going to be visiting family in Edinburgh. I
have not been back home to Scotland in a few years, but I am not
looking forward to the long airplane flight or the trek through
theairport. My wife has already called ahead and arranged both a
wheelchair and an oxygen mask for me upon my arrival there.
I celebrated my 71st Birthday earlier this years and I can tell you
folks one thing is for sure,the old man ain't what he used to be!!!.
Anyway, keep your eye on Harper for me while I am gone!!!.
Robert James (Auld Bob) Peffers
E. Barry Bruyea
2007-05-17 09:27:23 UTC
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I just wanted to let all of my friends and adversaries alike know that
I am leaving for Scotland tomorrow for a few weeks, so I won't be
posting for a while. Karen and Sunny are going to have be the bulwark
against all you right-wing nutters in my absence!!!.
My wife and I will be visiting my Sister who is in a nursing home in
Glasgow, and we are also going to be visiting family in Edinburgh. I
have not been back home to Scotland in a few years, but I am not
looking forward to the long airplane flight or the trek through
theairport. My wife has already called ahead and arranged both a
wheelchair and an oxygen mask for me upon my arrival there.
I celebrated my 71st Birthday earlier this years and I can tell you
folks one thing is for sure,the old man ain't what he used to be!!!.
Anyway, keep your eye on Harper for me while I am gone!!!.
Robert James (Auld Bob) Peffers
There are some excellent doctors in Scotland with many that specialize
in the various forms of dementia. Just trying to help.
9***@gmail.com
2007-07-11 15:44:51 UTC
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Post by E. Barry Bruyea
Post by r***@aol.com
I just wanted to let all of my friends and adversaries alike know that
I am leaving for Scotland tomorrow for a few weeks, so I won't be
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My wife and I will be visiting my Sister who is in a nursing home in
Glasgow, and we are also going to be visiting family in Edinburgh. I
have not been back home to Scotland in a few years, but I am not
looking forward to the long airplane flight or the trek through
theairport. My wife has already called ahead and arranged both a
wheelchair and an oxygen mask for me upon my arrival there.
I celebrated my 71st Birthday earlier this years and I can tell you
folks one thing is for sure,the old man ain't what he used to be!!!.
Anyway, keep your eye on Harper for me while I am gone!!!.
Robert James (Auld Bob) Peffers
There are some excellent doctors in Scotland with many that specialize
in the various forms of dementia. Just trying to help.
jean dupont
2007-07-11 18:57:47 UTC
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Accepter l’imprévu et les métamorphoses ; accomplir quelque chose au
défi de toutes les règles en perçant les horizons de part en part ;
acquiescer en penchant la tête devant un terrain en pente ; aimer Dieu
quand on s’écoute soi-même prier ; apprécier les auteurs qui disent se
mesurer au Diable en se jugeant à égalité ; apprendre aux mâles à se
servir de leur phallus comme d’une cuillère ; arracher les premières
pages de la Bible même si la possibilité de les lire nous est offerte
; arrêter de débiter des balivernes sur les jours de notre jeunesse ;
attendre d’être inspiré pour commencer à ne rien faire ; attraper une
mouche sur une carte de géographie, puis la relâcher si l’on tombe sur
Barcelone car l’atmosphère y est irrespirable ; avoir honte pour le
rez-de-chaussée parce qu’il ne s’estime pas au nombre de ses marches ;
avoir la ferme assurance des choses qu’on espère ; avoir pour phobie
le port de la cravate ; bâiller pendant les offices d’une messe ;
bégayer pour éviter le contact visuel avec un politicien qui se
justifie d’un minimum de mythomanie ; boire en pissant tout en faisant
le tour du propriétaire ; briser les baromètres car les prophètes sont
très mal vus ; câliner au petit matin une belle à ravir les rivières ;
chasser des papillons quand on a rien d’autre à se mettre sous la dent
; clamer un poème de terre qui dit tout bas une espèce de prière ;
cogner, taper du pied et afficher ses dents en or pour montrer qu’on
est malsain ; collectionner de toute urgence les trous de gruyère ;
coller à la vie comme à un ruban adhésif ; compatir pour le nain que
Dieu a frappé sur la tête ; conceptualiser Dieu d’une manière si peu
subtile qu’on ne pourra pas en fournir une explication supportable ;
concevoir un Dieu à l’image humaine, aveugle, cul-de-jatte et sodomite
; concevoir un grand patchwork avec tous les tableaux du Louvre ;
confectionner des familles de nuages, les diffus, des gros aux plus
effilochés ; connaître son esprit pour en deviner l’insuffisance ;
conserver l’œuvre ratée plutôt que sa copie exécutée en chef d’œuvre ;
considérer le ralentissement comme un privilège acquis dont la forme
majeure est la stupeur ; constater qu’on sent le repas en début
d’après-midi ; contraindre son humeur à être gaie sans que ce ne soit
un supplice ; convenir que c’est bien parce qu’on n’est pas un
imbécile qu’on aime à faire des imbécillités ; coucher avec un
assassin de vingt ans, si beau qu’il fait pâlir le jour ; couiner par
petits pets selon sa gastrite ; creuser beaucoup si l’on veut montrer
tous les cailloux qu’il peut y avoir derrière un caillou ; crier en
attendant qu’une attaque cérébrale nous prive de l’usage de la parole
; croire à Dieu par temps d’orage ; cumuler les préjugés parce que les
hommes s’y entendent merveilleusement ; démentir la rumeur selon
laquelle un chagrin amoureux nous a conduit à écrire nos premiers vers
; déplacer sa pensée à une vitesse proche de celle de la lumière ;
désapprendre le Petit Livre Rouge de Mao si on l’a connu par cœur ;
dessiner avec les pierres qui entravent le chemin ; dialoguer avec un
assassin sur le secret des avalanches ; donner à une demoiselle
craintive une allure de femme fatale ; donner davantage d’importance
aux cons pour nous fournir le vertueux prétexte de les négliger ;
donner l’impression que l’on est déjà ce qu’on cherche à devenir ;
durer sans jamais cesser d’être ridicule ; écarter l’idée à la
naissance de devenir l’aîné des sept enfants d’une famille aisée de
magistrats ; écrire avec fougue des délires érotiques que bien des
poètes ont cités sans les avoir vécus ; embarquer à Saint-Malo sur un
chalutier morutier pour consommer sa rupture avec le stalinisme ;
employer le mot «roublardise» pour désigner l’Église catholique
apostolique ; emporter un caillou, en ne réussissant pas à le
conserver plus d’une nuit, car le lendemain il revient à sa place sur
le chemin ; enfouir dans son corps un objet étranger à la zone greffée
; envier les hommes qui n’ont pas de temps pour le travail ; envier
une belle ingénue qui a envie de vous ; épouser de préférence les
femmes adultères ; escalader l’un après l’autre la grande muraille de
Chine, le mur des lamentations et la barrière de séparation
israélienne en Cisjordanie ; esquisser un sourire en éprouvant un
soulagement à pouvoir en rendre un autre responsable ; essayer de ne
pas défrayer la chronique en étant d’aucun combat ; éternuer toute la
journée pour trouver le moyen de distinguer le vrai du faux ; être à
l’affût de la sensation non encore éprouvée ; être joyeux de perdre
son poste de direction au sein d’une banque qui a périclité ; être
ravi au beau milieu de femmes en délire adoratrices d’un mystérieux
phallus ; être scandalisé de voir quelqu’un de moins laid que soi qui
se tue comme Lamartine en se noyant dans le lac du Bourget ; étudier
l’homme dans ses différents états de barbarie ; exercer une profession
qui implique l’étude de ses semblables en clamant que s’il y a un
problème qui nous hante, c’est bien celui de ne pas en avoir ; exposer
le fragment d’un tableau guère plus grand qu’un mouchoir ; faire ce
qu’on veut, quitte à renoncer à toute raison ; faire en sorte que ce
qui a été n’ait pas été ; faire un livre de ce que l’on sait et une
bibliothèque de ce que l’on ignore ; fréquenter l’éditeur qui
financerait des pages blanches car il en décèle une qui vaille la
peine d’être lue ; idéaliser l’idiotie comme objet d’un parcours
intellectuel ; imaginer que rien n’est figé sur une pellicule, qu’il
n’y a plus de pellicule dans l’appareil photo, que l’appareil devient
inutile, que seule l’émotion compte : un moment superbement perdu ;
imaginer un dialogue entre Attila et Saint Jean de la Croix ; insister
auprès d’une jolie femme, rabâcher son émoi, la laisser tomber,
l’oublier, récidiver ; intégrer un corps invisible mis en forme par
une machine à faire des anges ; inventer un nouveau vice en utilisant
ses zygomatiques pour se passer soi-même à la moulinette ; inventorier
les prénoms à éviter et le nombre des fenêtres de l’avenue des
Champs-Élysées ; jouir des bénéfices d’une liberté sans souffrir
d’aucun de ses inconvénients ; laisser sonner le téléphone pour ne pas
basculer dans un autre monde sans qu’on n’y prenne garde ; laisser
transparaître un enthousiasme quasi-extatique pour les paroles qui
veulent s’affranchir de toute servitude ; lister les héroïnes des
films de James Bond et les personnalités qui se sont suicidées ;
marcher dans l’écho pour donner assez de place au rêve ; méditer aux
efforts surhumains qu’on est capable de déployer pour essayer de
devenir tant soit peu sociable ; méditer sur le goulot du sablier par
lequel le présent se constitue en avenir ; mettre l’accent sur les
choses inadmissibles, comme la biscotte qui tombe du coté beurré, ou
l’usage immodéré des superlatifs ; mourir comme Shakespeare un 23
avril à l’âge de 52 ans ; multiplier les problèmes en feignant de les
résoudre ; n’aboutir jamais qu’à préchauffer les semelles d’un
bruiteur ; naufrager les bateaux chargés de crucifix ; ne rien prévoir
si l’on se déshabille devant une femme qui ne sait pas tenir sa langue
; obtenir un baiser toutes les heures au prix d’efforts démesurés,
pathétiques et maladroits ; octroyer à l’amour une légèreté qui tient
précisément à ce qu’il échappe aux règles de la logique ; offrir des
cadeaux d’adultes aux enfants qui n’ont aucune envie d’être sages ;
oublier les travaux domestiques pendant un mois entier en sautant à
pieds joints dans des flaques d’eau ; ouvrir ses portes aux quatre
vents ; parler de l’ancienneté de Dieu en additionnant l’âge qu’il se
donne avec celui qu’on lui attribue et en divisant par deux ; partager
la même soif avec un ami dont l’aspiration en spirale vide le monde de
tout sens convenu ; participer aux réunions des alcooliques anonymes
en continuant à boire sous un pseudonyme ; passer l’épreuve du
détecteur de mensonge si l’on incarne dans ses propos les lois de la
jungle ; passer sur le trottoir d’en face si l’on surprend un homme en
train de déguiser sa pensée pour en masquer le vide ; peindre un
cercle qui n’est en rien semblable à l’idée qu’on s’en fait ; penser
au galet qui ne mesure pas l’adresse de qui le lance ; perdre de
l’argent pour le bonheur des autres ; placer un panneau indicateur à
l’endroit d’un carrefour en remplaçant les noms des villes par des
plaques minéralogiques ; planter devant sa porte un épouvantail puis
attendre patiemment qu’un pigeon y largue sa fiente ; poser son dépit
sur son testament sans pour autant prophétiser la dégénérescence de
l’espèce humaine ; poser une plaque commémorative en des endroits
choisis où l’on a posé son derrière ; préférer le vital à l’artifice
et la courbe à l’angle droit ; prendre conscience que tout ce que
l’homme a pensé sur Dieu jusqu’à ce jour est resté douteux, parce
qu’il visait à trouver des solutions avec le désir refoulé de recevoir
des réponses déjà incluses dans les questions ; prendre les choses qui
viennent à nous lorsqu’elles ne nous servent plus ; prier pour le pape
qui, avec son salaire, a le souci d’appréhender Dieu le plus tard
possible ; recevoir les calomnies avec plus de calme qu’un caillou ;
rechercher des extraterrestres à un endroit idéal et y rester planté ;
recommencer un chant du point où l’on s’est implicitement promis de se
taire ; reconnaître que si l’on est heureux, c’est qu’on a des
problèmes qui ne nous atteignent pas ; refuser d’entendre des coups de
feu qui viennent d’une décapotable et qui prend le cap vers l’ouest ;
refuser de mourir pour des idées révolutionnaires si l’on a pas la
force de les supporter ; remplacer la page 100 de tous les livres par
la liste des pays défavorables à la peine de mort ; rencontrer un
écrivain de génie que personne ne connaît ; répandre les cendres d’un
proche depuis un avion pour qu’on ne danse pas sur sa tombe ; résoudre
un problème en jouant sur les mots ; rester sur l’estomac d’un
bourgeois plutôt que d’être digéré par lui ; révéler une foule de
détails qui s’avèrent tous faux après examen ; s’amuser avec un avion
que l’on voit passer au-dessus de soi ; s’attacher aux identités
plutôt qu’aux portraits-robots ; savoir se suicider à temps pour
échapper à la médecine ; s’enfoncer un chapeau sur les yeux pour
penser plus profondément ; s’enthousiasmer pour les ptérodactyles de
manière à faire une œuvre qui n’intéresse que les ptérodactyles ; se
convertir au Bouddhisme quand on comprend que c’est aussi une manière
originale de s’asseoir ; se divertir avec un voleur de poires après
trois signes de croix ; se doter de connaissances qu’on s’empresse
d’oublier bien vite ; se mêler à une file d’attente interminable, même
s’il est difficile de garder son calme ; se montrer ennuyeux en
retroussant ses manches et en faisant un «boum, ba da boum»
retentissant en tombant de sa chaise ; se plonger dans les livres que
l’on n’a pas choisis ; se présenter à une femme sous les apparences de
l’ébriété la plus folle et l’empêcher de parler en lui faisant l’amour
trois fois de suite ; se réveiller à six heures pétantes quand le
débit sanguin du cerveau augmente et que le pénis se met en érection ;
se servir de la poésie pour entretenir sa propre souffrance, la
conforter et la nourrir ; secouer le contenu d’un sac et se convaincre
que si tout ne tombe pas par terre, c’est que le bon Dieu aura sorti
ses bras du ciel et l’aura attrapé au vol ; se pendre au bout d’une
corde pour cause de vide existentiel si l’on ne supporte pas le
dimanche ; s’exiler en Patagonie ou choisir le crime sans viser la
perfection ; s’intéresser essentiellement à ce qui est idiotie en se
protégeant de toute stupidité ; soigner la dissymétrie, le désordre et
l’envers des choses ; songer tout ensemble à Leconte de Lisle pour
l’attitude olympienne et à Verlaine pour les perversités ; supporter
sans souffrance d’entendre qu’on n’est pas un être humain à part
entière ; survivre à l’évidence que rien ne mérite d’être pensé ;
tenir la connaissance de soi comme une source de problèmes ; tenter de
ne ressembler à rien ni à personne ; tirer au-dessus de la cible,
puisque de tirer au centre, ce serait mourir d’ennui comme de manger
tous les jours la même chose ; tirer parti de toutes choses puisque
que le terme jouir se rapporte habituellement à l’orgasme sexuel ;
traduire en iranien un livre d’images sur les parties intimes du corps
féminin ; trouver un moyen illusoire d’occuper un espace ; tuer son
œuvre quand notre âme est en ciseaux ; utiliser un pseudonyme pour
commettre des méfaits en toute impunité ; vaciller en pensée comme un
somnambule au bord d’un toit ; vérifier s’il y a quelque chose de plus
suave que le matin dans un potager quand les melons s’ouvrent pour
saluer le soleil ; vivre les lendemains selon nos démons intimes ;
voter pour entrer dans l’ordre de la catastrophe nationale…
http://henrychiparlart.com/index.php?p=107

unknown
2007-05-17 21:52:47 UTC
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Post by r***@aol.com
I just wanted to let all of my friends and adversaries alike know that
I am leaving for Scotland tomorrow for a few weeks, so I won't be
posting for a while. Karen and Sunny are going to have be the bulwark
against all you right-wing nutters in my absence!!!.
You give yourself waaay too much credit, loon. Why aren't you
holidaying in Zimbabwe?


Eric
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